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Lettres ouvertes à la Cinémathèque Française
7 février 2016

Témoignage 7. J.P.

Je souhaiterais apporter mon soutien à Anna B. M. et témoigner des mauvaises conditions de travail infligées par City One à ses employés à la Cinémathèque française. La Cinémathèque française est un bel espace qui favorise la rencontre et les échanges entre les amoureux du cinéma, petits ou grands, initiés ou non. Pour avoir travaillé à la l'accueil de la Cinémathèque, j'estime que City one n'est pas digne de ce site culturel. Cette agence a des méthodes brutales aux antipodes de l'art et de la culture, de la réflexion et de la dimension sociale. J'ai tout fait pour travailler à la Cinémathèque, l'idée de travailler avec des étudiants amoureux de cinéma ou plus largement de la culture m'a beaucoup enthousiasmé. Il en était tout autrement avec City one. C'était beaucoup moins enthousiasmant, les plannings, nous les recevions la plupart du temps 1 ou 2 jours avant notre semaine de travail, il fallait sans cesse insister pour demander le remboursement des titres de transport (remboursement censé être obligatoire et automatique), la responsable City one de l'époque était très peu accessible, elle n'avait même pas le tact de serrer la main de tous ses employés. Pour les recrutements en CDI elle abusait du turn-over et ne favorisait jamais les employés déjà en poste. Pour avoir fait grève, le 8 mai 2014, j'ai été convoqué par le directeur de City one qui m'a signifié ma radiation de l'agence. J'ai du saisir en toute urgence le CHSCT de la Cinémathèque (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail), et seulement après, j'ai pu effectuer de nouveau quelques missions avec City One. Actuellement, je ne travaille plus à la Cinémathèque, ni avec City One, je poursuis mon projet de vie. Si mon témoignage pouvait seulement alerter sur les conditions de travail déplorables de City One, j'en serais satisfait. Au vue de son histoire, de ses engagements vis à vis de l’État français, des films projetés sensibles à la dignité humaine, la Cinémathèque devrait à mon sens questionner sa collaboration avec l'agence City One. Et ainsi, des amoureux ou des amoureuses du cinéma, comme Anna B.M. continueraient à vous rejoindre sans connaître les désagréments de ces conditions de travail.

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